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Cirad

Contribution à la lutte intégrée contre le flétrissement bactérien des solanacées dû à Pseudomonas solanacearum E.F. Smith

Prior P.. 1990. France : Université de Paris-Sud, 223 p.. Thèse de doctorat -- Sciences.

La race 1 (biovars 1 et 3) de Pseudomonas solanacearum prédomine aux Antilles Françaises et limite la culture des Solanées maraîchères. Le spectre d'hôtes et l'agressivité sur la tomate (Lycopersicon esculentum Mill.) de vingt-quatre souches représentatives ont été comparés. Le pouvoir pathogène de ces souches présente une forte variabilité qui est maintenant prise en compte dans les programmes de sélection des variétés de tomate et d'aubergine pour la résistance au flétrissement. Les mécanismes physiologiques de la résistance sont abordés sous l'angle des contraintes biologiques (nématodes à galles) et/ou physiques (température), exercées sur les tomates en milieu tropical. Il apparaît clairement que la résistance de cette plante au flétrissement est associée à la tolérance des tissus conducteurs à P. solanacearum. L'environnement de la plante sensibilise celle-ci au processus infectieux et/ou le déclenche. En complément, la phase tellurique de P. solanacearum est étudiée en référence à deux situations sanitaires extrêmes : un sol réceptif et un sol suppressif. Dans la première, l'utilisation d'amendements organiques riches en azote permet un contrôle du flétrissement en sol ferrallitique réceptif. Dans la seconde, les bases d'une gestion raisonnée des vertisols suppressifs apparaît; une liaison est établie entre structure et comportement hydrique de ces sols et leur propriété de suppressivité

Mots-clés : culture maraîchère; solanaceae; solanum lycopersicum; maladie des plantes; maladie bactérienne; ralstonia solanacearum; pouvoir pathogène; résistance aux maladies; hôte; engrais organique; contrôle de maladies; lutte intégrée; propriété physicochimique du sol; meloidogyne; vertisol; antilles françaises; france; souche (organisme); sol ferrallitique

Thèse