Les agro-exportateurs face à la dévaluation
Losch B.. 1994. Politique Africaine (54) : p. 88-103.
La dévaluation n'est pas une panacée. Pour qu'elle soit compétitive, il est capital de réinvestir une part conséquente de ses gains dans des investissements productifs qui ont manqué à une agriculture extensive et vieillissante. Le partage des valeurs ajoutées entre agents économiques et Etat constitue l'enjeu crucial du moment et implique un rééquilibrage après trente ans de prélèvements sur les producteurs. Le changement des règles du jeu passe par la construction de consensus entre les acteurs du développement, nécessaire à l'élaboration et à la viabilité de politiques sectorielles volontaristes
Mots-clés : café; fève de cacao; exportation; investissement; dette publique; commerce international; dévaluation; politique agricole; produit agricole; économie agricole; concurrence économique; cameroun; côte d'ivoire; afrique francophone; zone franc; cacao
Article (c-notoriété en attente de mise à jour)