Le champignon pathogène Magnaporthe grisea contracte des interactions spécifiques avec des cultivars de riz. Les gènes d'avirulence des souches pathogènes sont non spécifiques aux gènes de résistance du riz. Afin d'évaluer les bases moléculaires nécessaires à ces interactions, une cartographie génétique partielle a été réalisée à l'aide des marqueurs RAPD et RFLP. Trois gènes d'avirulence ont été identifiés : AvrMedNoï-1, AvrIrat7-1 et AvrKu86-1. Le développement des biotechnologies en biologie moléculaire a permis de comprendre les mécanismes d'infestation, de résistance et de lutte contre la maladie, ainsi que leur variabilité. Plusieurs cultivars possèdent des gènes dont l'amélioration permet d'acquérir une résistance complète contre M. grisea. La séquence de ces gènes montre qu'ils encodent une protéine impliquée dans le signal de traduction