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Effets du stress lié au confinement et aux interactions sociales, sur les concentrations plasmatiques de cortisol, d'hormone de croissance et de deux prolactines chez le tilapia élevé en eau douce

Auperin B., Baroiller J.F., Ricordel M.J., Fostier A., Prunet P.. 1997. In : Fitzsimmons K. (ed.). Proceedings of the fourth international symposium on tilapia in aquaculture = [Actes du 4ème congrès international sur tilapia en aquaculture]. s.l. : s.n., p. 653-661. International Symposium on Tilapia in Aquaculture (ISTA). 4, 1997-11-09/1997-11-12, Orlando (Etats-Unis).

Chez les poissons, le stress affecte de nombreuses fonctions comme la croissance (Pickering et al, 1991), la reproduction (Pottinger and Pickering, 1990), l'immunité (Maule et al, 1987), la respiration, le métabolisme (Wedemeyer, 1972). La plupart de ces effets sont sous contrôle endocrinien. L'axe hypothalamo-hypophyso-interrenal est activé en réponse à un stress, ce qui induit une augmentation des concentrations plasmatiques de cortisol (Barton and Iwama, 1991, Gamperl et al, 1994). Chez les salmonidés, d'autres hormones sont affectées par le stress. Ainsi, les concentrations plasmatiques d'hormone de croissance (GH) diminuent après un stress (Pickering et al, 1991) ce qui peut peut être expliquer les baisses de performance des animaux stressés. Il a également été décrit des modifications des concentrations plasmatiques de prolactine (PRL) (Avella et al, 1991 ; Pottinger et al, 1992). Ces modifications bien que semblant dépendre des espèces considérées peuvent être à mettre en relation avec la régulation de la balance hydrominérale ou de l'immunité. L'objectif de notre étude était d'analyser l'effet de différents stress (confinement et interactions sociales) sur les concentrations plasmatiques de cortisol, de PRL et de GH chez Oreochromis niloticus. Dans cette espèce, la PRL est connue pour être nécessaire à la survie en eau douce (Dharmamba et al, 1967). Chez les tilapias la prolactine existe sous 2 formes moléculaires distinctes, la tiPRL1 (188 acides aminés) et la tiPRL2 (177 acides aminés) ayant des rôles différents lors de l'adaptation à un milieu hyperosmotique (Auperin et al, 1994). Les résultats obtenus montrent que le cortisol, l'une et l'autre des PRL et la GH sont significativement modifiées par un stress.

Mots-clés : tilapia; oreochromis niloticus; croissance; reproduction; hormone; stress; glucocorticoïde; prolactine; adaptation; facteur du milieu

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