Publications des agents du Cirad

Cirad

Alimentation hydrique du manguier à la Réunion

Vannière H., Cabeu P., Gomez F.. 1999. In : Réunion annuelle 1998 Cirad-Flhor du 31 août au 4 septembre 1998. Recueil des communications. Arboriculture fruitère du 31/08 au 02/09/98, journées "semences et plants" du 03/09 au 04/09/98. Montpellier : CIRAD-FLHOR, 7 p.. Réunion annuelle CIRAD-FLHOR, 1998-08-31/1998-09-04, Montpellier (France).

A la Réunion, la culture du manguier est localisée dans la région Ouest de la Possession à Saint-Pierre. Le climat sec, persistant de la floraison à la récolte, nécessite d'irriguer les arbres. En l'absence de conseil bien défini, la pratique des irriguants est fantaisiste et irrationnelle comme l'a révélée une enquête réalisée en 1996, Les producteurs n'ont pas l'impression de pénaliser la productivité de leur verger par leurs pratiques irraisonnées de l'irrigation, seuls les éclatements de fruits, avant la récolte, leur posent problème. La synthèse de différentes expérimentations menées de 1987 à 1998 sur le manguier "Early gold" a permis de mieux définir la réaction des manguiers soumis à une alimentation hydrique différenciée lors de différentes phases du cycle végétatif. Le maintien de l'irrigation de la fin de saison des pluies jusqu'à la floraison, se traduit par la persistance des croissances diamétrales des branches et une plus faible floribondité de la première vague de floraison (juin-juillet). Les baisses de température à cette époque sont suffisantes pour bloquer tout nouveau flush végétatif. Le rationnement sévère des arbres en début de floraison se traduit par une modification nette de la taille des hampes florales pour les vagues tardives de floraison (fin août-début septembre) L' inflorescence ne développe que sa partie néoformée. La prolongation d'un rationnement strit se traduit par la chute de la totalité des fruits, puis par celle des feuilles dans les deux mois suivants la fin de la floraison. Des modifications sensibles des régimes hydriques pendant la phase de grossissement du fruit. - réduction des doses (0,4 ETP / 0.75 ETP), - périodicité des apports (irrigation un jour sur deux / un jour sur dix) sont sans influence sur la productivité des manguiers (nombre de fruits par arbre, grosseur des fruits). En dehors des conditions les plus extrêmes de contrainte hydrique, le manguier possède une adaptation certaine à la sécheresse. Le maintien d'

Documents associés

Communication de congrès