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Le caféier, Coffea canephora

Dussert S., Lashermes P., Anthony F., Montagnon C., Trouslot P., Combes M.C., Berthaud J., Noirot M., Hamon S.. 1999. In : Hamon Perla (ed.), Seguin Marc (ed.), Perrier Xavier (ed.), Glaszmann Jean-Christophe (ed.). Diversité génétique des plantes tropicales cultivées. Montpellier : CIRAD, p. 175-194.

Coffea canephora possède l'une des aires de répartition les plus larges du sous-genre Coffea : elle s'étend d'ouest en est, de la Guinée au Soudan et, du nord au sud, du Cameroun à l'Angola. La conservation à long terme de cette espèce s'effectue en champs à cause du comportement peu orthodoxe de ses graines lors de leur stockage. La première analyse de la diversité génétique de cette espèce a été réalisée à partir du polymorphisme enzymatique. L'utilisation des marqueurs moléculaires est récente et les résultats présentés dans ce chapitre constituent les premières données sur la variabilité moléculaire de C. canephora. L'analyse de la diversité agromorphologique ne permet pas de révéler une forte structuration de l'espèce. A l'aide des locus isoenzymatiques discriminant les groupes guinéen et congolais, un schéma de sélection récurrente réciproque de C. canephora fondé sur l'utilisation de ces deux groupes a été proposé et son efficacité a été validée par la suite, ce qui confirme qu'il est important de connaître la structure de la diversité pour exploiter au mieux les ressources génétiques. Les résultats de l'étude sur les marqueurs moléculaires devraient permettre d'améliorer ce schéma de sélection. Un certain nombre de recommandations pour assurer une meilleure gestion ex situ des ressources génétiques est avancé

Mots-clés : coffea canephora; variation génétique; ressource génétique; polymorphisme enzymatique; provenance; marqueur génétique; caractère agronomique; rapd; isoenzyme; rflp; plante sauvage; biodiversité; taxonomie; classification; marqueur biochimique

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