Depuis 1962, pour combattre les chenilles carpophages, principaux ravageurs du cotonnier au Tchad, des matières actives variées ont été employées (organochlorés, organophosphorés et pyréthrinoïdes). La sensibilité d'Helicoverpa armigera (Hbn.) comme celle de Diparopsis watersi Roths., à ces insecticides a pu être suivie par des tests de laboratoire (DL50) de 1968 à 1993. Ces études ne montrent pas d'acquisition de résistance aux pyrèthrinoïdes même si certains indices font penser qu'une évolution est en cours. Elles font apparaître également une réversion de sensibilité des deux noctuelles vis à vis des organochlorés.