Entre 1987 et 1988 des fermes pilotes pour l'élevage des cerfs rusa ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. L'enquête parasitaire est basée sur des prélèvements effectués lors d'autopsies, de coproscopies ou enfin de dissections des poumons, en 1987 et 1988, soit après captures après abattages. En 1987, 70 p. 100 et en 1988, 56 p. 100 des analyses coproscopiques se sont révélées négatives. Les recherches macroscopiques ont permis aux auteurs de répertorier les parasites présents en Nouvelle-Calédonie. Ils restent en faible nombre, bien qu'entre 1987 et 1988 leurs fréquences aient augmentées. Les plus classiques sont les coccidies. Le seuil reste cependant généralement non pathogène. Les seuls cas de parasitoses taeniose sont décrits chez des jeunes faons, élevés en stabulation. Les auteurs classifient les parasitoses potentielles : Risque élevé : Parasites présents en Nouvelle-Calédonie chez d'autres espèces. Risque en cas d'introduction de la maladie : Parasites absents en Nouvelle-Calédonie, mais qui pourraient être accidentellement introduits. Risque faible : Parasites à cycle indirect non présents en Nouvelle-Calédonie et dont l'hôte intermédiaire est également non répertorié. On peut noter l'absence de parasitisme pulmonaire, des parasitismes gastro-intestinal et externe très faibles