La réaction à la sécheresse de caféiers Coffea canephora au jeune âge a été évaluée par différentes observations : notation visuelle de l'incidence de la sécheresse, taux de mortalité, forme et aspect des feuilles. Les comportements des groupes Guinéens, sous-groupes 1 et 2 (SG1 et SG2) Congolais et des hybrides intergroupes entre Guinéens et Congolais (SG2) s'avèrent très différents. Une étude diallèle montre l'importance de l'Aptitude Générale à la Combinaison pour la transmission de la tolérance à la sécheresse estimée par la notation visuelle globale. La vigueur des hybrides intergroupes semble cependant masquer la transmission de la tolérance à la sécheresse. Une sélection de génotypes adaptés à la sécheresse est possible à l'intérieur de chaque groupe, même si la variabilité au sein du sous-groupe 2 Congolais est faible. La notation utilisée pour l'incidence de la sécheresse est simple, rapide et satisfait les conditions de l'analyse de la variance. Elle permet une bonne discrimination des objets comparés et la précision de l'analyse est améliorée en utilisant la moyenne des plus proches voisins comme covariable. La note visuelle de l'incidence de la sécheresse est liée au taux de la mortalité due à la sécheresse et est corrélée négativement avec les premières productions