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Etude du polymorphisme de Pyricularia oryzae Cavara par électrophorèse

Vales M., Tokpa G., Ollitrault P.. 1987. L'Agronomie Tropicale (1975), 42 (1) : p. 32-42.

Parmi six milieux de culture liquide, on retient celui qui est le plus discriminant pour l'étude par électrophorèse de quatre souches de P. oryzae. Sur 13 systèmes enzymatiques actifs étudiés, seuls 4 systèmes sont satisfaisants pour leur polymorphisme et leur lisibilité : a et b estérases, hexokinases leucine aminopeptidases. Les résultats permettent de distinguer 51 groupes parmi 56 souches. L'analyse factorielle des correspondances (AFC) sur l'ensemble des souches ainsi que le calcul des distances et des indices de polymorphisme de quatre populations de P. oryzae du Japon montrent que ce polymorphisme est en grande partie commun. L'AFC suggère l'existence d'un groupe de souches à part, sans lien avec leur origine géographique. Les souches de ce groupe se distinguent souvent en électrophorèse par des bandes ou des absences de bandes rares non prises en compte pour l'AFC. Le polymorphisme entre ce sous-groupe et l'ensemble des autres souches représente un quart du polymorphisme total. La riziculture intensive s'accompagnant d'une perte de polymorphisme du pouvoir pathogène des populations de P. oryzae, il faut, pour échantillonner les souches de P. oryzae pour leur pouvoir pathogène, privilégier les zones à riziculture traditionnelle. Mais il ne faut pas exclure les autres zones, qui peuvent recéler des souches particulières

Mots-clés : maladie des plantes; maladie fongique; pyricularia; pyricularia oryzae; milieu de culture; électrophorèse; polymorphisme génétique; oryza sativa; résistance aux maladies; souche d'arbre; enzyme

Article (c-notoriété en attente de mise à jour)

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