A partir de la mise en évidence de la relation entre l'entretien de la caféière (sarclages) et son rendement, F. et T. Ruf analysent, par l'intermédiaire d'un modèle basé sur la notion d'optimum agro-économique, la manière dont les planteurs adaptent leurs temps de travaux en fonction des événements (conditions climatiques, sociales ou économiques défavorables). Ils appliquent ce modèle au Togo et à la Côte d'Ivoire, et concluent que l'intensification ne pourra se poursuivre que si l'on tend à minimiser ces risques pour les planteurs (modification des techniques d'entretien, amélioration de la sécurité foncière, crédit y compris en faveur des "métayers"). Dans une annexe de 3 pages, J.P. Vautherin et F. Ruf font le point sur la relance caféière en Côte d'Ivoire dans le cadre du projet agricole centre-ouest