Dans le cadre de l'opération de développement intégré de Kaarta, dans le nord-ouest du Mali, diverses enquêtes ont été menées, destinées à préciser l'orientation des actions de développement à mener en fonction de la situation actuelle des unités de production agricole. La zone du Kaarta est caractérisée par la pluviométrie aléatoire et faible, par les cultures dominantes (mil et sorgho) et par des assolements nécessairement longs. La culture attelée introduite depuis une vingtaine d'années utilise plus des chevaux que des bovins. Une grande partie des travaux se fait manuellement, le sarclage en particulier. Il ne parait pas évident que l'introduction de la culture attelée, bien qu'elle améliore certaines conditions de travail, permette, en l'absence même de pressions foncières, d'accroitre de beaucoup les superficies semées, en raison de la contrainte sarclage. De plus, l'importance de la pluviométrie est trop grande pour que l'influence de la culture attelée soit prédominante dans les rendements obtenus.