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Evolutions techniques et économiques de la filière cotonnière. Compte rendu des discussions du groupe de travail III

Mianze T., Follin J.C., Klassou C., Ekorong J., Nibouche S., Bachelier B.. 1997. In : Seiny-Boukar Lamine (ed.), Poulain Jean-François (ed.), Faure Guy (ed.). Agricultures des savanes du Nord-Cameroun, vers un développement solidaire des savanes d'Afrique centrale : actes de l'atelier d'échange, 25-29 novembre 1996, Garoua, Cameroun. Montpellier : CIRAD, p. 437-439. (Colloques). Atelier d'échange agricultures des savanes du nord-Cameroun : vers un développement solidaire des savanes d'Afrique centrale, 1996-11-25/1996-11-29, Garoua (Cameroun).

La sélection cotonnière s'oriente vers l'accroissement de la productivité et des qualités technologiques. Des variétés rustiques, assurant une certaine stabilité du rendement, doivent être sélectionnées. Les besoins des paysans doivent être pris en compte, comme les caractéristiques facilitant larécolte : capsules plus grosses, carpelles non piquants. En protection phytosanitaire, la pulvérisation à très bas volume et la lutte étagée ciblée ont permis de réduire les coûts. Les contraintes au développement de la lutte chimique raisonnée ont été évoquées, en particulier la formation et le suivi. La dégradation de la fertilité des sols est étudiée grâce à une typologie des parcelles fondée sur la réponse à la fertilisation et sur trois indicateurs (capacité d'échange cationique, pH, taux de matière organique). Plusieurs solutions peuvent améliorer la gestion de la fertilité : fertilisation raisonnée; valorisation des résidus ou sous-produits des cultures et des déjections animales; politique des engrais; culture encourbes de niveau et dispositifs antiérosifs; légumineus- es; couvertures végétales et semis direct; jachères naturelles et améliorées. La filière cotonnière camerounaise contribue fortement à l'économie régionale; cependant, avec 190 000 hectares, les surfaces cotonnières restent inférieures aux potentialités. La SODECOTON assure le développement de la culture. L'essentiel de la fibre produite est exportée majoritairement vers l'Asie du Sud-Est. Le principal souci actuel est la privatisation de la SODECOTON, imposée au Cameroun par les institutions financières internationales. La disparition éventuelle d'une société cotonnière intégrée demandera à la recherche cotonnière de s'impliquer davantage dans des opérations de type recherche-action.

Mots-clés : gossypium; coton; fibre; marché mondial; sélection; système de culture; fertilité du sol; lutte antiravageur; cameroun; filière

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