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Transformation des systèmes de culture rizicoles inondés en systèmes hydromorphes : des économies potentielles d'eau pour les petits aménagements de la zone de savane Ouest-africaine

Van De Giesen N., Sow A., Dingkuhn M., Agbossou E.K.. 1998. In : Ahmadi Nourollah (ed.), Teme Bino (ed.). Aménagement et mise en valeur des bas-fonds au Mali. Bilan et perspectives nationales, intérêt pour la zone de savane Ouest-africaine : Actes. Montpellier : CIRAD, p. 375-379. (Colloques). Séminaire aménagement et mise en valeur des bas-fonds au Mali : bilan et perspectives nationales, intérêt pour la zone de savane ouest-africaine, 1996-10-21/1996-10-25, Sikasso (Mali).

La majorité des systèmes rizicoles irrigués intensifs de la planète ont été conçus et sont gérés de manière à maintenir en permanence une lame d'eau dans les rizières. Cette lame d'eau permet non seulement l'alimentation hydrique des plantes, mais aussi une limitation de la croissance des mauvaises herbes en créant un environnement anaérobie dans lequel le riz est très compétitif. Cependant, une culture de riz peut être conduite de façon optimale en maintenant simplement le sol à une humidité proche de la saturation, sans présence de lame d'eau. Pour lutter contre les mauvaises herbes dans ces conditions, l'utilisation de variétés très compétitives et un complément de désherbage sont nécessaires. Le système d'irrigation pourrait alors passer d'une inondation permanente à une irrigation d'appoint ou hydromorphe. Deux types de pertes en eau sont associés au maintien d'une lame d'eau dans les rizières. Le premier est une évaporation à partir de la surface d'eau libre. L'évaporation est très élevée durant les premiers stades de la culture, avant que le couvert végétal ne soit développé. Le second type de pertes en eau est l'augmentation de la percolation en dessous de la zone racinaire. Que ces pertes puissent être réduites, en créant des conditions hydromorphes plutôt qu'une inondation, dépendra en grande partie du climat et des caractéristiques du sol. Un modèle de bilan hydrique a été mis au point pour estimer les pertes à la parcelle, en fonction du niveau d'eau. La simulation du passage d'une inondation à une irrigation hydromorphe met en évidence des économies potentielles d'eau dans différentes conditions pédologiques et hydrologiques.

Mots-clés : oryza; rizière; irrigation; gestion des eaux; bilan hydrique du sol; inondation; terre inondée; perte; conservation de l'eau; modèle de simulation; simulation; savane; afrique occidentale; bas-fond

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