Dans le cas des pathologies à transmission vectorielle, il apparaît clairement que l'évaluation du risque de transmission nécessite une vision globale du processus épidémiologique et impose de s'intéresser à des thèmes qui dépassent le contexte du système parasitaire classiquement décrit (parasite- hôte- vecteur) en prenant en compte le milieu au sens large. La collecte de données géoréferencées et leur interrogation (requêtes spatiales) permet de visualiser rapidement des interfaces qui intéressent l'épidémiologiste. Les moyens modernes d'acquisition et de traitement des données, notamment les SIG, pour croiser des "couches d'informations" très diverses, offrent un champ nouveau pour la compréhension de ces maladies à vecteurs. Les principaux résultats d'une étude de 3 années au Burkina Faso sur le "système éco-socio-pathogène" de la trypanosomose animale est ici présenté.