Dans le contexte de la libéralisation et de mondialisation de l'économie, chaque pays se lance dans des échanges de plus en plus importants dans tous les domaines du secteur commercial, y compris celui de l'élevage. Concrètement, ce dernier se traduit en terme de commercialisation d'animaux vivants, de matériels génétiques (semences ou embryons), de denrées alimentaires ou produits dérivés d'origine animale, de produits d'alimentation pour animaux, ainsi que des produits biologiques (vaccins, sérums) et médicaments vétérinaires. Conformément aux prescriptions du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade), seules, les certifications techniques d'origine accompagnant les marchandises font foi de toute acceptation ou refus des produits par le pays d'accueil. Ce qui implique dorénavant une nouvelle approche de confiance mutuelle a priori entre les autorités techniques compétentes des pays partenaires. En effet, la confiance est basée principalement sur la fiabilité des informations sanitaires, de la crédibilité du système d'encadrement et suivi sanitaire, et de la compétence des cadres techniques responsables du pays partenaire bref, "de l'efficacité du système d'épidémio surveillance de ce pays". Le Service de Surveillance Epidémiologique (SSE) de la Direction des Services Vétérinaires malgaches est confronté actuellement à différents problèmes d'acuité d'ordre organisationnel, structurel, technique et financier, lesquels ont été ressentis depuis l'incidence de la Peste Porcine Africaine (PPA) sur le territoire. Néanmoins, le SSE a déployé un effort non négligeable en matière de surveillance des maladies épizootiques existantes de la filière porcine telles que la maladie de Teschen, la Peste Porcine classique, la Pneumonie contagieuse porcine, ainsi que la PPA et ce, malgré le fait que la surveillance épidémiologique porcine est plus dure à mener par rapport aux autres espèces d'élevage à Madagascar. Face à l'ampleur des tâches et l'importance de l'enjeu, le SSE mis