L'auteur analyse les conséquences des changements internationaux sur les dynamiques nationales et, plus particulièrement, sur les rapports entre la sphère du privé et du public qui sont au coeur du politique. Après un rappel sur le nouveau paradigme de l'action publique, il analyse quelques aspects des recompositions actuelles en Afrique à travers le dépérissement des politiques publiques, le nouveau rôle des firmes et les processus de privatisation, puis, il montre le besoin de réhabilitation d'un débat public, global et sectoriel, dont les politiques publiques sont le vecteur et dont le niveau national reste le cadre de cohérence.