Jusque dans les années 80, la riziculture à l'Office du Niger a déçu toutes les attentes. La production et les rendements stagnaient, les équipements de transformation industrielle étaient sous-utilisés, alors que les importations croissaient. La libéralisation de la filière du riz au cours des quinze dernières années et surtout la dévaluation du franc Cfa en janvier 1994 ont augmenté la compétitivité de la filière et entraîné une croissance importante de la production nationale - elle couvre aujourd'hui environ 90% des besoins du pays. Les producteurs de la zone de l'Office, principale zone d'approvisionnement de Bamako en riz, sont les grands bénéficiaires de cette progression.