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La gestion de l'eau. Un équilibre entre apports et drainage

Ouvry F., N'Djim H., Kuper M., Hamel E., Barral J.P.. 2002. In : Kuper Marcel (ed.), Tonneau Jean-Philippe (ed.), Bonneval Pierre. L'Office du Niger, grenier à riz du Mali : succès économiques, transitions culturelles et politiques de développement. Montpellier : CIRAD, p. 152-156.

La gestion de la ressource en eau depuis le barrage de Markala jusqu'à la parcelle exige une étroite coordination entre gestionnaires et exploitants. Autrefois, cette gestion était assurée par l'Office, qui, depuis, a laissé aux exploitants une part de responsabilité dans le cadre d'un système paritaire. Or, la consommation d'eau est élevée et entraîne un engorgement généralisé des sols et des problèmes de drainage. Améliorer la gestion de l'eau permettrait de limiter ces risques et diminuer la consommation à l'hectare autoriserait l'extension des périmètres irrigués sans nuire aux usagers du fleuve Niger en aval du périmètre. Les prélèvements actuels de l'Office au barrage de Markala sont élevés (tableau 1). Au cours de l'hivernage, l'offre reste soutenue pendant sept mois, avec une pointe en septembre et en octobre après l'arrêt des pluies, alors que le cycle du riz est de l'ordre de trois à quatre mois. Cela s'explique par un fort étalement du calendrier cultural et par l'existence d'environ 10 000 hectares de cultures hors casiers. En saison sèche, les prélèvements descendent rarement en dessous de 60 mètres cubes par seconde. L'eau sert également à la consommation humaine et à l'élevage.

Mots-clés : gestion des eaux; conservation de l'eau; utilisation de l'eau; mali; fleuve niger

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