Au Nord-Cameroun, le sorgho repiqué, appelé localement muskuwaari, est cultivé à partir de la fin de la saison des pluies, sur les terres argileuses inondables, et accomplit son cycle au cours de la saison sèche. Dans les parcelles à inondation prolongée, les mauvaises herbes vivaces constituent le principal facteur limitant de la culture. Une opération de recherche-développement a été engagée pour l'introduction d'herbicide dans les itinéraires techniques. Le traitement permet la récupération de certaines parcelles, un gain de rendement substantiel et un allègement considérable de la charge de travail. L'innovation est actuellement diffusée dans d'autres conditions d'enherbement ce qui nécessite un conseil technique adapté à la diversité des milieux concernés par la culture du sorgho repiqué.