Le débat actuel sur la soutenabilité de la gestion des systèmes naturels porte l'accent sur les désordres environnementaux dûs à l'éction humaine - comme la surexploitation des ressources ou la perte de biodiversité - et sur les arbitrages nécessaires entre conservation et développement. La soutenabilité se refère non à un état de la nature mais à un état des relations entre les sociétés et les milieux naturels. Le moyen le plus approprié d'approcher ces relations est d'envisager la façon dont les hommes s'appropprient la nature. Les régimes de propriété commune semblent aptes à assurer une viabilité à long terme de ces relations, en ce qui concerne les ressources renouvelabled. Des "défaillances" de marché sont souvent invoquées pour expliquer les désordres environnementaux. Un fonctionnement efficace du marché serait restauré par l'attribution de droits de propriété sur les ressources et une expression de la "valeur" des biens environnementaux. Cette approche n'envisage pas le cas de la propriété commune. Le texte envisage comment le marché peut-être un facteur de limitation ou de renforcement des modes d'appropriation de la nature. Une autre approche du marché parait nécessaire lorsqu'il s'agit d'observer et de comprendre les intéractions homme-nature (résumé d'auteur)