Publications des agents du Cirad

Cirad

Elaboration d'un argumentaire chiffré, en vue des négociations agricoles à l'Organisation mondiale du commerce : étude pour le Ministère de l'agriculture. Rapport final, décembre 2002

Gérard F., Piketty M.G., Boussard J.M., Christensen A.K., Fallot A., Voituriez T.. 2002. Montpellier : CIRAD-AMIS, 120 p.. numero_rapport: CIRAD-AMIS N° 70/2002.

Dans le cadre du GATT puis de l'OMC, la politique agricole européenne (PAC) est de plus en plus souvent présentée comme responsable de la persistance du sous développement et de la pauvreté. Le raisonnement est le suivant : les subventions à l'exportations et les aides diverses aux agriculteurs européens maintiennent les prix agricoles mondiaux à un niveau trop faible pour permettre aux pays en développement (PED) d'enclencher des " cercles vertueux " de croissance économique. Dans le même temps les taxes aux importations empêchent l'accès au marché européen et privent ainsi ces pays des recettes d'exportations dont ils bénéficieraient en leur absence. Plusieurs modèles mondiaux, reconnus par la communauté scientifique internationale, évaluent les gains, pour les pays en développement, d'un retrait de la politique européenne et soulignent leur importance. Cette étude s'interroge sur la justesse de l'accusation portée à l'encontre de la PAC à partir de l'analyse des résultats de plusieurs variantes d'un modèle mondial, dont la version " standard " reproduit les caractéristiques des modèles mentionnés ci-dessus. Les gains apparaissent non seulement extrêmement faibles en valeurs relatives mais aussi très sensibles aux hypothèses de fonctionnement des marchés. Résultat 1 : Les gains associés à la libéralisation sont extrêmement faibles. Souvent présentés en valeurs, les gains de la libéralisation fournies par différents modèles peuvent paraître en première lecture énormes : des centaines de milliards de dollars. Cependant, ramenés à un pourcentage des revenus distribués, ils représentent généralement moins de 2% de ceux-ci en moyenne tandis que les principaux bénéficiaires voient rarement leurs revenus augmenter de plus de 5%. Les estimations des bénéfices à attendre de la libéralisation sont donc en réalité particulièrement faibles. Le modèle mondial utilisé dans cette étude, dans sa variante " standard ", retrouve les résultats des modèles existants. Par ailleurs, da

Mots-clés : accord commercial; économie agricole; omc; méthode d'optimisation; modèle mathématique; simulation; traitement des données; environnement socioéconomique; libéralisation des échanges; politique agricole; développement économique; comportement du producteur; prévision économique

Documents associés

Document technique

Agents Cirad, auteurs de cette publication :