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Integrating morphological and molecular data sets on Mycosphaerella, with specific reference to species occuring on Musa

Crous P.W., Groenewald J.Z., Aptroot A., Braun U., Mourichon X., Carlier J.. 2003. In : Jacome Luis (ed.), Lepoivre Philippe (ed.), Marin Douglas (ed.), Ortiz Rodomiro (ed.), Romero R. (ed.), Escalant Jean-Vincent (ed.). Mycosphaerella leaf spot diseases of bananas. Present status and outlook : proceedings of the 2nd international workshop on Mycosphaerella leaf spot diseases held in San José, Costa Rica, 20-23 May 2002. Montpellier : INIBAP, p. 43-57. International workshop on Mycosphaerella leaf spot diseases of bananas, 2002-05-20/2002-05-23, San José (Costa Rica).

Le genre Mycosphaerella (= Sphaerella) est un des genres les plus représentés des ascomycètes avec plus de 3000 taxa. Environ 23 genres anamorphes ont été liés à Mycosphaerella à l'aide d'études sur les cultures. Des études phylogénétiques à partir de séquences d'ADN ITS1, 5-8S et ITS2, ont permis d'identifier les synonymes parmi ces genres anamorphes. De plus, plusieurs genres qui n'étaient pas associés auparavant à Mycosphaerella, se regroupent dans ce genre qui s'est avéré être principalement monophylétique. A partirde ces résultats ainsi que par la réévaluation des critères à partir desquels on peut distinguer les genres anamorphes, nous proposons une réduction du nombre de critères pertinents et de genres. Le degré d'épaississement, de noircissement et de réfraction des cicatrices, ainsi que la présence ou l'absence de pigmentation dans les conidiophores et les conidies, semblent être des critères intéressants pour délimiter les genres anamorphes de Mycosphaerella. Les espèces se distinguent toutefois par une combinaison de caractères tels que la structure des conidioma, la nature et la disposition des conidiophores, la conidiogénèse, les cicatrices de déhiscence et la pigmentation. Pour les espèces qui se trouvent sur Musa, la morphologie de l'anamorphe est plus instructive que la morphologie moins variable du téléomorphe et peut être utilisée pour distinguer les principaux pathogènes, soit M. fijiensis (l'agent causal de la maladie des raies noires), M. musicola (l'agent causal de la maladie de Sigatoka), M. eumusae (l'agent causal de l'ELSD, eumusae leaf spot disease), ainsi que d'autres pathogènes considérés moins importants.

Mots-clés : mycosphaerella; mycosphaerella fijiensis; taxonomie; morphologie du champignon; collecte de données; musa; mycosphaerella musicola var. fijiensis; mycosphaerella eumusae

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