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Banana-Mycosphaerella fijiensis interactions

Lepoivre P., Busogoro J.P., Etame J.J., El Hadrami A., Carlier J., Harelimana G., Mourichon X., Panis B., Stella Riveros A., Sallé G., Strosse H., Swennen R.. 2003. In : Jacome Luis (ed.), Lepoivre Philippe (ed.), Marin Douglas (ed.), Ortiz Rodomiro (ed.), Romero R. (ed.), Escalant Jean-Vincent (ed.). Mycosphaerella leaf spot diseases of bananas. Present status and outlook : proceedings of the 2nd international workshop on Mycosphaerella leaf spot diseases held in San José, Costa Rica, 20-23 May 2002. Montpellier : INIBAP, p. 151-159. International workshop on Mycosphaerella leaf spot diseases of bananas, 2002-05-20/2002-05-23, San José (Costa Rica).

En utilisant des procédures de test standard, des génotypes de bananier ont été classés en: 1) cultivars hautement résistants caractérisés par un blocage rapide de l'infection foliaire (interactions incompatibles), 2) cultivars partiellement résistants montrant un développement lent des symptômes (réactions compatibles) et 3) cultivars susceptibles caractérisés par un développement rapide de lésions nécrotiques (réaction compatible). L'essentiel des informations sur les réactions incompatibles provient d'observations de nécrose précoce des cellules de garde des stomates et du dépôt de composés denses en électrons autour des sites de pénétration de M. fijiensis chez le cultivar 'Yangambi 5 km'. La mort aussi rapide d'un petit nombre de cellules hâtes, associée avec le blocage de la progression de l'agent infectieux, est habituellement définie comme une réaction hypersensible. Unetelle réaction se produit souvent dans le cadre d'une relation gène pour gène et, en conséquence, la résistance qui en résulte peut être instable. Pour ce qui concerne les interactions compatibles, les études cytologiques ont montré que M. fijiensis se comporte d'abord comme un parasite biotrophique qui colonise exclusivement les espaces intercellulaires sans formation d'haustoria. Deux mécanismes principaux ont été étudies pour expliquer le développement lent des lésions chez les génotypes partiellement résistants: des composés antifongiques préformés et la tolérance à une(des) toxine(s) putative(s) produite(s) par M. fijiensis. Les mécanismes sont présentés en relation avec leur utilisation possible comme marqueurs lors de criblage précoce pour sélectionner des génotypes de bananiers possédant une résistance durable à M. fijiensis.

Mots-clés : musa (bananes); mycosphaerella fijiensis; relation hôte pathogène

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