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Le projet régional cossettes "Valorisation de l'igname pour les marchés urbains, diffusion régionale du système cossette"

Vernier P., Bricas N.. 2003. Cotonou : s.l., 20 p.. Séminaire international Post-récolte et consommation des ignames : réduction des pertes et amélioration de la qualité des produits pour les marchés africains, 2003-06-17/2003-06-19, Cotonou (Bénin).

Le projet "valorisation de l'igname pour les marchés urbains, diffusion régionale du système cossette", plus connu sous le nom de "projet régional cossettes", a été conçu en parallèle, et d'une certaine façon, a été mené en complément du projet Incoyam qui nous réunit. Il prolongeait un diagnostic de la filière "cossettes d'igname" mené par trois institutions de recherche africaines (FSA-UAC au Bénin, NRCRI au Nigeria et INCV au Togo) et le CIRAD. Cette première phase d'étude, intitulée "valorisation de l'igname pour les marchés urbains; conditions de développement et d'extension à d'autres pays de la filière cossettes d'igname" s'est déroulée de janvier 1996 à juin 1997 avec l'appui financier du Ministère de la Coopération. Elle a permis de préciser le fonctionnement et l'intérêt de la filière cossette d'igname. Le MAE a poursuivi son appui en finançant, de juin 1998 à fin 2000, une seconde phase de recherche-développement, orientée vers la diffusion régionale du système cossette dans 3 pays, producteurs d'igname, mais qui n'avaient pas développé de filière cossette: le Burkina-Faso, le Cameroun et la Côte d'Ivoire. La phase 2 a permis de réaliser: (i) l'introduction des kokoros, variétés d'igname bien adaptées à la transformation en cossette, (ii) la formation au Bénin, par des paysans béninois, d'une cinquantaine de producteurs de ces 3 pays, au système technique de transformation en cossettes, (iii) des tests d'acceptabilité en milieu urbain et l'adaptation aux goûts locaux des produits à base de cossettes, (iv) un début de promotion commerciale auprès de consommateurs d'Abidjan, Bouaké, Garoua, Ngaoundéré et Ouagadougou. Ces actions s'étant déroulées sur seulement 2 campagnes agricoles, n'ont pas permis de lancer une réelle production commerciale de cossettes. Cependant les données informelles recueillies depuis l'arrêt du projet fin 2000, montrent d'une part, que les variétés kokoro ont un bon comportement agronomique dans les nouveaux pays où elles ont été in

Mots-clés : igname; traitement; produit végétal transformé; légume racine; enquête auprès des consommateurs; diffusion de la recherche; circuit de commercialisation; séchage; variété; qualité; marketing; zone urbaine; afrique occidentale; diffusion de l'innovation; cossette

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