Les organisations sociales de la zone du Mont Cameroun ont été fortement influencées et affectées par leur histoire. Elles ont cependant réussi aujourd'hui à trouver un équilibre entre de fortes contraintes politiques, économiques et sociales (forte pression migratoire, crise économique nationale, autochtones minoritaires, conflits latents). Cet équilibre, réalisé dans un environnement incertain, s'appuie sur des modes de coordination par le marché, la société civile et le gouvernement local. Ces organisations gèrent aujourd'hui efficacement une ville de 7 500 habitants dont le PIB est évalué à 2 milliards de FCFA, dont 65% pour le secteur agricole, 25% pour le secteur urbain et 10% pour l'élevage.