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Quelle place pour l'agriculture périurbaine dans les bassins versant de captage de Sao Paulo, Brésil : cas du bassin versant de Cabeiceras-Tiete

Ducrot R.. 2004. In : De Bon Hubert (ed.), Kahane Rémi (ed.). Journées de septembre CIRAD-FLHOR 2004 : réunion agriculture périurbaine, 1er septembre 2004. Montpellier : CIRAD-FLHOR, (16 vues). Réunion agriculture périrurbaine, 2004-09-01, Montpellier (France).

Le développement des agglomérations dans les pays du sud se traduit par une pression croissante sur les ressources en eau de leurs bassins versant peri-urbains. Ce développement pose en particulier le défi de l'accès à l'eau potable pour un nombre toujours croissant de consommateurs, dans un contexte de ressources financières limitées. Elle s'accompagne d'une compétition croissante avec les usages agricoles de l'eau. Cette compétition est d'autant plus forte dans les bassins versants peri-urbains que l'urbanisation affecte leur fonctionnement hydrologique. C'est notamment le cas dans la région métropolitaine de São Paulo qui compte 18 millions d'habitants. L'urbanisation mal contrôlée dans les zones de captage se traduit par la dégradation rapide de la qualité de la ressource dans les réservoirs de stockage. Outre leur fonction de production d'eau, les bassins versants correspondant et constituent une réserve foncière pour le logement des populations démunies et hébergent de nombreuses zones irriguée de production maraîchère. Se pose ainsi la question du rôle et de la place de l'agriculture irriguée dans ces zones peri-urbaines et de l'intégration de ces activités dans les politiques publiques alors que de nouveaux arrangements institutionnels pour la gestion de l'eau et du sol sont en train d'être mis en oevre. Dans ce bassin versant de Cabeiceras-tiete de 1680 km2, le paysage est structuré par deux déterminants principaux: l'hydro-geomorphologie et la pression urbaine. Le premier facteur divise le bassin versant en 3 ensembles distincts: les zones de bas-fonds, les zones de coteaux et les zones montagneuses. Les 8000 ha irrigués, principalement de l'horticulture se concentrent dans les deux premières zones. Les systèmes d'irrigation, qui repose principalement sur l'aspersion par pompage individuel, diffèrent en fonction des modes d'accès à l'eau, permanent ou temporaire. Les acteurs s'opposent sur la place à accorder d'activité agricole: certains y voit principale

Mots-clés : agriculture périurbaine; ressource en eau; utilisation de l'eau; qualité; irrigation; ressource foncière; secteur agricole; participation; brésil

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