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Analyse génétique de la résistance du riz à Magnaporthe grisea

Morel J.B., Tharreau D., Chalvon V., Fontaine L., Michel C., Lebrun M.H., Nottéghem J.L.. 2005. In : Société française de phytopathologie, VIème congrés, 23-24-25 février 2005, Toulouse : programme et résumés des communications. Paris : Société française de phytopathologie, p. 27-27. Congrès de la Société française de phytopathologie. 6, 2005-02-23/2005-02-25, Toulouse (France).

Chez les Monocotylédones, et notamment le riz, les régulateurs centraux des réactions de défense sont encore rares à avoir été identifiés. En particulier, aucune analyse de mutant n'a permis de mettre en évidence des gènes comme les gènes d'Arabidopsis NPR1 ou EDS1. Prenant avantage des récents développement technologiques réalisés dans le cas du riz, espèce modèle des céréales, nous avons mené une recherche ciblée (génétique inverse) et aléatoire (génétique directe) de mutants de riz affectés dans leur réaciton au champignon pathogène Magnaporthe grisea. Dans notre approche de génétique directe, plus de 7000 lignées d'insertion par ADN-T ont été examinées pour leur réaction à un isolat normalement virulent de M grisea. Près de 90 lignées ont été identifiées et se répartissent en 3 classes phénotypiques: plus sensibles (EDS, 17%), plus résistants (EDR, 33%) et présentant des lésions spontanées en absence d'infection (LSD, 50%). Les mutations obtenues affectent la résistance en général à plusieurs isolats de M. grisea ainsi que l'expression de certains gènes de défense. L'analyse de plusieurs mutants LSD révèle plusieurs sous-groupes de mutations qui se caractérisent notamment par leur comportement différentiel vis-à-vis de l'expression de peroxidases. L'analyse d'un mutant EDR suggère que ce mutant n'est pas de type CPR (Constitutive Pathogenesis Related) et renforce l'hypothèse que la photosynthèse ainsi qu'un gène mis en évidence par analyse transcriptome (voir Poster E. Vergne et al) jouent un rôle important lors de la résistance. L'analyse génétique de plus de 70 lignées indique que comme chez Arabidopsis, la fréquence d'étiquetage par l'ADN-T est faible dans le riz. Dans note approche de génétique inverse, un ensemble de plus de 2000 gènes pertinents a été identifié dans le riz grâce à un réseau d'experts. Plus de 150 lignées d'insertion correspondantes ont été identifiées et testées pour leur résistance à M. grisea. Cinq lignées présentent des phénotypes altér

Mots-clés : oryza; magnaporthe grisea; résistance aux maladies; maladie fongique; gène; mutant; fusarium; infection; pyriculariose; gène de résistance

Communication de congrès

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