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Elaboration d'une méthode d'évaluation des risques de pollution nitrique et de pertes de rendement en parcelles agricoles : application à la gestion des irrigations en culture de laitue sous abri froid

Gay F.. 2002. Montpellier : ENSAM, 238 p.. Thèse de doctorat -- Biologie intégrale. Développement et adaption des plantes.

En cultures maraîchères, la maîtrise des risques de pollution nitrique nécessite la mise au point de pratiques d'irrigation permettant de limiter les périodes de lixiviation du nitrate sans engendrer de pertes de rendement. L'objectif de cette thèse est d'élaborer une méthode d'évaluation permettant de diagnostiquer, en parcelles agricoles, les risques de pollution nitrique et les pertes de rendement associés aux pratiques d'irrigation des agriculteurs, et de prévoir l'impact sur ces deux critères de stratégies d'irrigation alternatives dans le cas de cultures de laitues sous abri froid. La démarche repose sur le couplage d'outils de métrologie avec des modèles dynamiques du système sol-plante. Dans un premier temps, un diagnostic qualitatif de la lixiviation du nitrate et des stress hydrique et azoté est réalisé à partir de mesures de potentiel hydrique et de concentration en nitrate de la solution du sol effectuées avec des Tensionics en cours de la culture. Dans un second temps, ces mesures servent à paramétrer des modèles utilisés pour quantifier ce diagnostic et le prolonger par un pronostic de l'impact de stratégies alternatives. Pour l'évaluation des risques de pollution nitrique, nous avons développé une procédure de calcul des quantités d'azote nitrique lixiviées sous les racines à partir des concentrations en nitrate de la solution du sol mesurées et des quantités d'eau drainées sous la culture obtenues par simulation du bilan hydrique. Nos travaux ont porté sur la comparaison d'un modèle de type réservoirs (STICS) et d'un modèle mécaniste (PASTIS) pour la simulation des transferts d'eau dans le sol sur leur capacité à reproduire la dynamique des flux d'eau sous les racines d'une culture de laitue. Les deux modèles donnent des quantités totales d'eau drainée sur le cycle équivalentes, mais STICS n'est pas capable de restituer correctement l'évolution des périodes de drainage au cours du cycle ni les remontées capillaires en fin de cycle qui se sont avérées

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