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Erosion et évolution des conditions culturales après défriche sous différents systèmes de culture en labour et semis direct sur couverture végétale

Muller B., Douzet J.M., Rabeharisoa R.L., Razafimiroe R.R.N., Rakotoarisoa J., Razakamiaramanana, Albrecht A.. 2005. In : Journées scientifiques régionales du réseau érosion et gestion conservatoire des eaux et des sols, Antananarivo, Madagascar, 25-27 octobre 2005. s.l. : s.n., 4 p.. Journées scientifiques régionales du réseau érosion et gestion conservatoire des eaux et des sols, 2005-10-25/2005-10-27, Antananarivo (Madagascar).

Sur les hautes terres de Madagascar, comme ailleurs dans l'île, une érosion importante affecte les sols labourés qui sont souvent déjà peu fertiles, étant majoritairement ferrallitiques, acides, pauvres en matière organique et déficients en phosphore (Rabary, 1997; Rabeharisoa, 1985). Aussi les rendements sont-ils faibles (0,4 T/Ha en maïs sans fumure; Arrivets et al., 1989) et les parcelles vite délaissées. Au début des années 90 les systèmes de culture en semis direct sur couverture végétale (SCV) ont été introduits, ayant montré ailleurs qu'ils contrôlent fortement l'érosion du fait du non travail du sol et de sa protection (Alberts et Neibling, 1994; Gilley et al., 1987; Séguy et al., 1996). Ils améliorent aussi le bilan hydrique (Scopel et al., 1998) et ont des effets positifs sur les mécanismes régissant la fertilité (Lal, 1997; Razafimbelo et al., 2005; Randriantsoa, 2001; Reyes Gomez et al., 2002). De fait à Madagascar les SCV ont-ils montré qu'ils pouvaient maintenir ou améliorer les productions (cf. rapports TAFA). Mais si les résultats agronomiques démontrent leur intérêt, ils sont pour le moment encore peu adoptés. Cela tient des difficultés du transfert de technologie à des petits agriculteurs pauvres et peu encadrés (Razakamiaramanana et al., 2000) et à la connaissance encore limitée de leur performances par les "décideurs" car peu d'études leur ont été consacrées dans l'île. En particulier il n'en existe pas, à notre connaissance, comparant les érosions, en quantité et qualité, en conditions paysannes en labour et en SCV. Notre étude s'inscrit dans ce contexte, avec comme objectif de déterminer les érosions, tant en quantité globale, qu'en terme de pertes en matière organique, azote, carbone et phosphore, se produisant sur plusieurs années après la mise en culture d'une jachère, sur un système paysan typique, et d'autres, selon la gestion du sol. Parallèlement seront observés les profils et les productions pour suivre l'évolution des conditions cultur

Mots-clés : érosion; lutte antiérosion; non-travail du sol; semis direct; ruissellement; simulation; madagascar

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