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Répartition spatiale de l'anthracnose des baies du caféier arabica (Colletrotrichum kahawae) à l'échelle d'une parcelle au Cameroun

Mouen Bedimo J.A., Bieysse D., Bertrand B., Nottéghem J.L., Cilas C.. 2006. In : Fernandez Diana (ed.), Carlier Jean (ed.), Tharreau Didier (ed.). Journées Jean Chevaugeon : VIe rencontres de phytopathologie - mycologie de la Societé française de phytopathologie du 15 au 19 janvier 2006 [Résumés]. Montpellier : CIRAD, p. 36-36. Journées Jean Chevaugeon, Rencontres de phytopathologie-mycologie. 6, 2006-01-15/2006-01-19, Aussois (France).

L'anthracnose des baies du caféier arabica ou Coffee Berry Disease (CBD), causée par Colletotrichum kahawae entraîne la pourriture des cerises et leur chute prématurée. Cette maladie occasionne d'importantes pertes de récoltes dans la région des hauts plateaux de l'Ouest du Cameroun, particulièrement dans les plantations paysannes situées à des altitudes élevées (>1600 mètres). Elle peut être contrôlée chimiquement par le biais d'applications régulières de fongicides appropriés et/ou par la mise en oeuvre de pratiques agricoles défavorables au développement de l'agent pathogène. La compréhension des interactions dynamiques entre le pathogène, son hôte, et l'environnement qui conditionnent son développement seront étudiés à travers une approche expérimentale en milieu naturel afin de tenter d'optimiser l'efficacité des différentes méthodes de lutte utilisées contre le CBD. Dans deux sites aux conditions climatiques contrastées, un suivi hebdomadaire de la maladie sur des parcelles homogènes de caféiers contigus à Santa (1750m) et à Bafou (1820m) pendant deux années (2003 et 2004). Les cartes descriptives de la répartition spatiale de l'anthracnose obtenues montrent que la contamination des plants dans une parcelle se fait de proche en proche, à partir des premiers caféiers infectés. Par ailleurs, l'analyse des semi-variogrammes et l'étude des cartes de dispersion de la maladie obtenues par krirgeage, permettent de mettre en évidence, les foyers primaires d'infections dans les deux sites. Ils sont observés de la 9ème à la 11ème semaine après la floraison à Bafou et de la 13ème à la 15ème semaine à Santa. Ces résultats suggèrent l'idée de la possibilité d'une mise en oeuvre des stratégies de lutte ciblées et moins contraignantes contre l'anthracnose des baies à l'échelle d'une caféière. (Texte intégral)

Mots-clés : coffea; anthracnose; relation hôte pathogène; contrôle de maladies; facteur du milieu; expérimentation; distribution spatiale; cameroun; parcelle expérimentale; colletotrichum kahawae

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