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Effets de cacaoyers résistants sur l'évolution de la diversité génétique et de la pathogenèse de Phytophthora megakarya, au Cameroun

Ducamp M., Herail C., Marelli J.P., Vefonge D., Efombagn B., Nyassé S.. 2005. In : 14th International Cocoa Research Conference. Proceedings : rumo a uma economia sustentavel do cacau - quais as estrategias para este fim ?. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, p. 1033-1038. Conférence Internationale sur la Recherche Cacaoyère. 14, 2003-10-13/2003-10-18, Accra (Ghana).

Le CIRAD et l'IRAD ont mené une étude conjointe sur l'effet au champ des clones résistants du cacao (Theobroma cacao L.) et sur l'épidémiologie et l'évolution des populations de Phytophthora megakarya. Cet exposé ne présente que les résultats ayant trait aux caractérisations des souches et à leur impact sur l'épidémiologie de la maladie. Des essais ont été menés en suivant un dispositif de randomisation totale et en utilisant les clones SNK10 (sensible), SNK413 (résistant), ICS84 (moyennement résistant) et UPA134 (moyennement résistant), plantés en 1982 à Barombi-Kang, au Cameroun. Durant trois saisons de pousse, de 1999 à 2001, on a observé un maximum de 50 fruits par arbre sur 20 arbres par clone. L'isolation du pathogène a été effectuée sur chaque cabosse noire et toutes les souches ont été envoyées au CIRAD, à Montpellier, pour des tests de caractérisation génétique et physiologique. La pathogénicité des souches a été mesurée sur les quatre clones plantés à Barombi-Kang et sur les 12 autres clones résistants à la maladie de la pourriture brune à l'aide de tests d'inoculation sur disques de feuilles à Montpellier et sur des cabosses détachées au Cameroun. Seulement 2 génotypes de P. megakarya et 1 génotype de P. palmivora ont été caractérisés génétiquement sur ce champ de clones (sur les 432 souches obtenues à Montpellier). La structure spatiale et temporelle de la population de ces 3 génotypes était identique durant les trois années de l'étude, ce qui suggérait que la stabilité de la structure de population est essentiellement due à la reproduction asexuée des deux pathogènes présents (toutes les souches de P. megakarya étaient du mating type A1 et toutes les souches de P. palmivora étaient du mating type A2). Alors que le génotype 1 du P. megakarya a été isolé à des niveaux similaires des quatre différents clones, le génotype 2 était présent principalement sur les cabosses du clone sensible SNK10. Les 5 isolats de P. palmivora ont seulement été obtenus dans les

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