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La gestion des effluents phytosanitaires (fonds de cuve de traitement) par le système "Biobed"

De Roffignac L., Cattan P., Mailloux J., Herzog D., Le Bellec F.. 2006. In : Le Bellec Fabrice. La production fruitière intégrée en verger en Guadeloupe. Intégration de la biodiversité dans les systèmes de culture : résumés des interventions, Vieux-Habitants (Guadeloupe), 9 novembre 2006. Montpellier : CIRAD, 1 p.. Journée sur la Production Fruitière Intégrée en Guadeloupe, 2006-11-09, Vieux-Habitants (Guadeloupe).

Cet essai, monté dans le cadre d'une convention entre la DIREN Guadeloupe et le CIRAD-Flhor, a pour objectif d'améliorer la gestion des effluents phytosanitaires sur les exploitations, ceci en prouvant l'efficacité de deux systèmes de traitement sous un climat tropical et avec des matériaux de base locaux : le système par évaporation et le biobed. Cette expérimentation a nécessité la mise en place d'une aire de lavage conduisant l'effluent vers des bacs étanches dans lesquels il sera, soit biodégradé dans le biobed, composé d'un mélange appelé biomix de 25% de terre, 25% de compost et 50% de bagasse, soit concentré par évaporation dans les bacs d'évaporation. Différentes sondes ont été mises en place afin de suivre l'activité du biobed en surface et en profondeur (température, TDR, tensiomètre). En plus de cela des prélèvements ont été effectués tous les mois après le versement de la bouillie, puis envoyés en laboratoire afin de suivre l'évolution de la dégradation des matières actives. Parallèlement des prélèvements ont également été effectués afin de déterminer précisément la structure, les matières organiques et la biomasse microbienne de notre biomix. Les matières actives déversées dans le biobed sont celles utilisées en agrumiculture en Guadeloupe, il s'agit du glyphosate (H), du mancozèbe (F), du lambda-cyhalothrine (I), des huiles de pétrole (I), du malathion (I) et de l'abamectine (A). La bouillie versée correspond aux rinçages de cuves de 6 mois de traitement. Au bout de 6 mois de dégradation de l'effluent phytosanitaire dans le biobed, le biomix a été prélevé afin de tester son innocuité selon les normes ISO 11268-1 et 2, et 11269-2. En raison de difficultés de détermination en laboratoire, les quantités d'abamectine et de mancozèbe n'ont pas pu être déterminées. Les résultats portent donc sur les matières actives restantes. Les analyses montrent que le biobed a une excellente capacité d'épuration car lorsque l'on regarde les pourcentages finaux de matière
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