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Schéma d'une stratégie de lutte intégrée contre le scolyte des fruits du caféier (Hypothenemus Hampei Ferrari) (Coleoptera : Scolytidae) au Togo

Wegbe K., Cilas C., Alauzet C., Decazy B.. 2005. In : Deuxième Colloque sur les acariens des cultures (Montpellier, 24-25 octobre 2005) et Septième Conférence Internationale sur les ravageurs en agriculture (Montpellier, 26-27 octobre 2005). Paris : AFPP, 8 p.. Conférence Internationale sur les Ravageurs en Agriculture. 7, 2005-10-26/2005-10-27, Montpellier (France).

Le scolyte des fruits du caféier (Hypothenemus hampei Ferrari) (Coleoptera: Scolytidae) est le principal insecte ravageur dans les caféières de par le monde. II est d'habitude contrôlé par des insecticides. Mais devant les insuffisances de la lutte chimique seule et les résultats mitigés obtenus ces dernières dix années en Amérique Centrale et du Sud avec la lutte biologique par utilisation de parasitoïdes, des essais ont été conduits au Togo en vue de mettre au point une stratégie de lutte intégrée efficace et durable contre ce redoutable ravageur. Après avoir déterminé un seuil économique de dégât, mesuré l'impact des deux principaux parasitoïdes (Cephalonomia stephanoderis Betrem et Phymastichus coffea LaSalle) sur la dynamique des populations du ravageur, l'étude de l'influence des facteurs environnementaux et phytotechniques sur la présence et l'abondance des scolytes a été conduite dans 79 parcelles caféières réparties dans différents agroclimats au Togo. Les résultats de tous ces travaux ont été intégrés dans un schéma tenant compte de la phénologie du caféier et du comportement du ravageur dans le temps pour proposer une gestion agroécologique des caféières contre le scolyte des fruits. Cette gestion doit se faire en mettant en oeuvre des mesures préventives prioritaires comme la culture de variétés résistantes, la récolte sanitaire, le réglage de l'ombrage, le recepage périodique des vieilles plantations et une surveillance des plantations de manière à évaluer rapidement les risques. En cas de besoin, des insecticides ayant une moindre incidence écologique peuvent être appliqués ainsi qu'un apport complémentaire de parasitoïdes.

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