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The mango tree in central and northern Benin : inventario de los cultivares, estimacion de los rendimientos, fases afectadas y perdidas causadas por las moscas de las frutas (Diptera Tephritidae)

Vayssières J.F., Korie S., Coulibaly O., Temple L., Bouéyi S.P.. 2008. Fruits, 63 (6) : p. 335-348.

DOI: 10.1051/fruits:2008035

Le manguier occupe une place particulièrement importante dans l'économie rurale des zones centrales et septentrionales du Bénin. Pendant la fin de la saison sèche, la mangue constitue un apport nutritionnel fondamental par sa forte teneur en nutriments. Mais, au Bénin, les producteurs de mangues sont confrontés à deux contraintes étroitement liées l'une à l'autre : défaut de qualité du fruit imputable aux mouches des fruits et insuffisance de techniques adéquates de " post-récolte ". Dans la zone soudanienne béninoise, les mouches des fruits (Diptera Tephritidae) sont la contrainte majeure responsable de pertes considérables de production. Matériel et méthodes. L'inventaire des cultivars présents au Mali et les estimations de rendements des principaux cultivars de manguier (Gouverneur, Eldon, Dabshar, Kent, Smith, Keitt, Brooks) ont été menés sur 7000 fruits autour de Parakou durant les années 2005 et 2006. Des échantillonnages de 3000 petits fruits (de 13 mm à 26 mm) ont été réalisés en 2006 afin de savoir quels étaient les stades les plus précoces à être attaqués. Des estimations de pertes au niveau des stades de pré-maturité et maturité de 7 750 fruits ont été également faites en 2006. Résultats et discussion. Nous avons identifié 29 cultivars dans le département du Borgou qui concentre environ 75 % des vergers de manguiers du Bénin. La plupart d'entre eux appartiennent à un système de production de " type cueillette ". Le cultivar précoce Gouverneur (1,8 t·ha-1) a eu le plus faible rendement et le cultivar tardif Brooks a eu le rendement le plus élevé (10,4 t·ha-1). Les petits fruits immatures ont permis le développement complet de C. cosyra comme de B. invadens durant les mois de février et mars, soit bien avant la campagne mangue ; cela pourrait avoir des applications sur la lutte. Pour les stades de pré-maturité et maturité des fruits, les pertes moyennes dues aux Tephritidae ont varié de 0,34 t·ha-1 à 6,5 t·ha-1 selon les cultivars et elles ont occasionné un

Mots-clés : mangifera indica; stade de développement végétal; tephritidae; bactrocera; ceratitis; rendement des cultures; variété; perte de récolte; bénin; mali; mouche des fruits; bactrocera invandens; ceratitis cosyra

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