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The mango tree in central and northern Benin: damage caused by fruit flies (Diptera Tephritidae) and computation of economic injury level

Vayssières J.F., Korie S., Coulibaly O., Van Melle C., Temple L., Arinloye D.. 2009. Fruits, 64 (4) : p. 207-220.

DOI: 10.1051/fruits/2009016

Introduction. Dans la zone soudanienne méridionale du Bénin les mouches des fruits constituent la contrainte phytosanitaire majeure pour le manguier et sont responsables de pertes de production considérables. Les deux principales espèces de mouches des fruits d'intérêt économique sont Ceratitis cosyra et Bactrocera invadens. Durant la campagne 2006, les pertes moyennes enregistrées au niveau de sept cultivars étaient de 17 % en début avril et dépassèrent 70 % à partir de mi juin. Le seuil de 50 % de pertes a été enregistré et dépassé en milieu de la campagne. Matériel et méthodes. La formule de Stone et Pedigo a été utilisée pour calculer le seuil économique de nuisibilité en utilisant des variables clés telles les coûts des traitements phytosanitaires, les pertes de rendement et les différents prix du marché pour les mangues. Résultats et discussion. Le seuil économique de nuisibilité a été très variable. Pour le cultivar Kent par exemple, ce seuil a fluctué entre (30 et 75) mouches des fruits par hectare et par semaine, alors qu'il a varié de (24 à 57) mouches pour le cultivar Keitt. Un facteur important affectant le seuil économique de nuisibilité est la fluctuation des prix du marché. La méthode est basée sur la mise en place précoce d'un piégeage de détection des mouches dans les vergers de manguiers. La collecte et le dénombrement hebdomadaire des mouches capturées dans les pièges permettront de savoir si le seuil économique de nuisibilité a été dépassé ou non. Dans l'affirmative, des méthodes de lutte déjà validées (les traitements par taches avec le GF-120 dans le cas présent) devront être mises en oeuvre avec une résultante économique globalement positive. Si le nombre de mouches capturées par hectare et par semaine est inférieur au seuil, les traitements ne sont pas recommandés car la lutte n'est alors pas rentable. Conclusion. Ces résultats préliminaires devraient faciliter la mise en oeuvre d'un programme de lutte intégrée contre les espèces de mouches d

Mots-clés : mangifera indica; tephritidae; seuil économique; perte de récolte; gestion intégrée des ravageurs; bénin; bactrocera invandens; ceratitis cosyra

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