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Evaluation des cacaoyers spontanés de Guyane Française pour leur resistance à Phytophthora megakarya

Paulin D., Ducamp-Collin M.N., Lachenaud P.. 2010. In : 15th International Cocoa Research Conference : cocoa productivity, quality, profitability, human health and the environment. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, p. 41-47. Conférence internationale sur la recherche cacaoyère. 15, 2006-10-09/2006-10-14, San José (Costa Rica).

La pourriture brune des cabosses du cacaoyer, maladie causée par des Oomycètes du genre Phytophthora, provoque d'importantes pertes de production dans le monde entier (20 à 30 % en général, mais pouvant atteindre 80 % dans certains pays d'Afrique centrale). La lutte génétique est une solution prometteuse et les sélectionneurs recherchent des cacaoyers naturellement résistants ou tolérants à cette maladie, en particulier par des prospections dans les zones d'origine du cacaoyer. Ainsi, des prospections de cacaoyers spontanés réalisées en Guyane française entre 1985 et 1995 ont permis de collecter un abondant matériel végétal (clones ou descendances libres de plus de 200 pieds-mères originaires de cinq bassins fluviaux) qui s'est révélé particulièrement original. Certains de ces clones ont déjà été introduits dans des programmes d'amélioration du cacaoyer (à Trinidad et Tobago et en Côte d'Ivoire, par exemple). D'autres sont étudiés dans plusieurs pays où ils furent introduits parfois depuis 1988 ou plus récemment dans le cadre du projet CFCICCO- IPGRI : " Cocoa Germplasm Characterization and Utilization : a global approach ". Le Cirad a déjà étudié à Montpellier, à l'aide du test d'évaluation sur disques de feuille, le comportement d'une partie de ce matériel vis-à-vis de P. palmivora, l'espèce la plus commune. Nous présentons ici les résultats des tests vis-à-vis de l'espèce P. megakarya, très agressive, ainsi que des résultats complémentaires pour P. palmivora. Le matériel testé est constitué d'une quarantaine de génotypes prospectés dans le bassin de la rivière Camopi, conservés à Montpellier depuis 1987 ou sélectionnés à Paracou-Combi (Guyane) pour leur forte production et leur résistance au champ et introduits à Montpellier entre 2001 et 2004, ainsi qu'une vingtaine de génotypes provenant d'autres populations prospectées en 1990 et 1995 (Kérindioutou, Borne7, Euleupousing, Pina). Ces résultats ont permis d'identifier plusieurs clones présentant une résis

Mots-clés : theobroma cacao; phytophthora; guyane française; france

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