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The genetic structure of West African cacao and new hybrid population as revealed by simple sequence repeat markers (SSRs)

Aikpokpodion P.O., Kolesnikova-Allen M., Adetimirin V.O., Motamayor J.C., Gilmour M., Eskes A., Schnell R.J.. 2010. In : 15th International Cocoa Research Conference : cocoa productivity, quality, profitability, human health and the environment. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, p. 135-142. Conférence internationale sur la recherche cacaoyère. 15, 2006-10-09/2006-10-14, San José (Costa Rica).

Introduit en Afrique occidentale à la fin du 19e siècle et cultivé depuis plus de 130 ans, le cacaoyer (Theobroma cacao L.) est devenu la première espèce d'arboriculture au plan économique, source importante de revenus pour les pays producteurs et leurs cacaoculteurs dont la production représente 70 % de la production mondiale de cacao. L'Amelonado de la population de Forasteros de Basse Amazonie (Bahia) fut le premier introduit et cultivé, ainsi que certaines variétés de Trinitario jusqu'à ce qu'une épidémie de CSSV (oedème des pousses du cacaoyer) ravage et détruise presque totalement l'industrie durant les années 1930. Au début des années 1940, de nouveaux clones de Forasteros de Haute Amazonie furent introduits. Au cours des 50 dernières années, la diffusion massive de nouveau matériel végétal, la mise en place de programmes de sélection systématique, de sélection dans les exploitations cacaoyères, l'introduction de nouvelles techniques de culture et la pratique de la culture intensive ont abouti à la création d'une nouvelle population hybride qui a évolué de manière similaire à la population de Trinitarios après le cyclone de 1727 à Trinidad. Des analyses multivariées de données moléculaires obtenues à partir de treize loci microsatellites sur quelque 600 génotypes ont montré que l'Amelonado d'Afrique occidentale constituait 8,8 % de la population totale ; le F3 Amazon 14 % ; la combinaison Criollo/Trinitario 2,2 % et la population hybride 75 % de cette population totale. Les résultats de cette étude montrent que la majeure partie des exportations venant du Nigeria et aussi du Ghana et de Côte d'Ivoire qui ont des populations similaires, sont issus de cette population hybride. En conséquence, il est proposé d'établir une nouvelle nomenclature, l'AMELZONARIO, pour cette population hybride pour la différentier des populations plus courantes - l'Amelonado d'Afrique occidentale et le F3 Amazon. Cette étude montre également que la culture de l'Amelonado d'Afrique

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