Publications des agents du Cirad

Cirad

Evaluation de l'impact des traitements phytosanitaires sur les systèmes agricoles maraicher et coton au Togo

Pitalana F.M., Agboyi L.K., Houndete T., Ketoh G.K., Dabire R.A., Glitho I.A., Martin T.. 2009. In : Gestion des insectes ravageurs des cultures et vecteurs de maladies pour un environnement viable et une sécurité alimentaire en Afrique : Current developments. Abstracts of the 18th Conference of the African Association of Insect Scientists, 16-20 Novembe. Nairobi : African Association of Insect Scientists, p. 39-39. Conférence de l'Association Africaine des Entomologistes. 18, 2009-11-16/2009-11-20, Ouagadougou (Burkina Faso).

Au Togo, les pesticides de synthèse sont utilisés de façon intense et constante pour assurer la rentabilité des productions maraîchères et cotonnières. Ainsi, une étude de la vulnérabilité de ces systèmes de cultures a été réalisée en zone maraîchère à Lomé et en zone cotonnière à Kolokopé au moyen de questionnaires administrés au champ à 30 producteurs par site d'étude. L'étude a été suivie d'une évaluation des impacts des pesticides identifiés au cours de nos enquêtes sur ces agrosystèmes en utilisant le model Quotient d'Impact Environnemental (QIE). Cette évaluation a été poursuivie avec une étude de la sensibilité aux insecticides usuels et recommandés par la méthode d'imprégnation de feuille en utilisant Bemisia tabaci comme bio-indicateur. Elle est ensuite complétée avec une recherche de mécanismes d'action impliqués dans la résistance aux insecticides au sein des populations d'anophèles associés aux agrosystèmes par PCR-PASA. Il ressort des résultats d'enquêtes que 93% des personnes interrogées utilisent des pesticides en zone maraîchère contre 100% en zone cotonnière. En zone maraîchère, 25 matières actives sont utilisés contre 7 en zone cotonnière. Cette utilisation intensive de pesticides a sans doute fortement contribué à sélectionner la résistance de B. tabaci aux différentes matières actives. Elle a sélectionné également les mutations génétiques kdr et ace1R chez Anopheles gambiae s. l. en zone maraîchère comme en zone cotonnière. La mutation génétique kdr est la plus représentée avec 70% et une fréquence allélique de 0,84 par rapport à l'ace1R observée à l'état d'hétérozygote. Chez An. gambiae, la mutation kdr a été exclusivement observée chez la forme moléculaire S en zone cotonnière alors qu'elle a été équitablement répartie chez les deux formes M et S à Lomé. (Texte intégral)

Mots-clés : culture maraîchère; gossypium; bemisia tabaci; agroécosystème; impact sur l'environnement; résistance aux pesticides; pesticide; togo

Communication de congrès

Agents Cirad, auteurs de cette publication :