Publications des agents du Cirad

Cirad

Frequency and spatial distribution in farms of Sahlbergella singularis Hagl. (Hemiptera: Miridae), the main pest of cocoa in Cameroon

Babin R., Cilas C., Amang a Mbang J., Dibog L., Nyassé S.. 2010. In : 15th International Cocoa Research Conference : cocoa productivity, quality, profitability, human health and the environment. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, p. 1095-1102. Conférence internationale sur la recherche cacaoyère. 15, 2006-10-09/2006-10-14, San José (Costa Rica).

Les mirides du cacaoyer, et plus particulièrement l'espèce Sahlbergella singularis, causent au Cameroun des pertes de production considérables. Une enquête récente estime que 25 % des arbres du verger cacaoyer camerounais ont disparu du fait des attaques de mirides, depuis le début des années 90, et la fin des traitements en régie organisés par l'état. La plupart des planteurs se trouvent en effet fort démunis face à ce fléau, n'ayant ni les moyens financiers, ni les connaissances techniques nécessaires à une lutte efficace. La lutte intégrée est une voie prometteuse, car elle s'adapte aux contraintes techniques et socio-économiques des planteurs. Mais sa mise en oeuvre nécessite une connaissance approfondie de la biologie et de l'écologie du ravageur cible, connaissance qui est encore lacunaire chez S. singularis au Cameroun. C'est pour cette raison qu'une étude de la distribution spatiale de S. singularis a été engagée il y a 3 ans, dans le cadre du projet FSP Régional " Systèmes de Cacaoculture Compétitifs et Durables ". Cette étude a été menée au sein de 36 plantations paysannes réparties dans 4 zones de production de la province du Centre au Cameroun, présentant des caractéristiques agro-écologiques variables. Des parcelles de 30 arbres ont été délimitées dans ces plantations et des comptages de mirides ont été réalisés sur chaque arbre, de façon hebdomadaire, pendant deux années consécutives. Des cartes de distribution des mirides ont été réalisées témoignant d'une répartition agrégée des mirides au sein des parcelles sélectionnées. Des semivariogrammes ont été élaborés pour chaque parcelle dans le but d'analyser la dépendance des données de comptage dans l'espace. Les semi-variogrammes ont généralement présenté une allure propre au modèle " gaussien ", traduisant l'existence de gradients d'infestation au sein des parcelles. Enfin, la méthode d'interpolation spatiale de " krigeage " a été appliquée de manière à matérialiser, dans les parcelles représenté

Mots-clés : theobroma cacao; sahlbergella; cameroun; sahlbergella singularis

Documents associés

Communication de congrès

Agents Cirad, auteurs de cette publication :