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Description et évaluation d'une nouvelle méthode d'élevage, et éléments de biologie de Sahlbergella singularis hagl. (Hemiptera : Miridae), principal ravageur du cacaoyer au Cameroun

Babin R., Dibog L., Bisseleua H.. 2010. In : 15th International Cocoa Research Conference : cocoa productivity, quality, profitability, human health and the environment. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, p. 1297-1303. Conférence internationale sur la recherche cacaoyère. 15, 2006-10-09/2006-10-14, San José (Costa Rica).

Les mirides du cacaoyer sont les insectes les plus préjudiciables à la culture du cacao en Afrique. Les attaques de ces ravageurs provoquent des pertes de productions importantes et un vieillissement prématuré du verger. La lutte intégrée, associant plusieurs techniques de lutte adaptées aux contraintes de production locales, est actuellement adoptée par la plupart des organismes de recherche des pays producteurs de cacao touches par ce fléau. Or, l'expérimentation de laboratoire ou en parcelles expérimentales, nécessaire a l'évaluation des techniques de lutte à mettre en oeuvre, nécessite la production d'une population importante et homogène d'insectes toute l'année. Certains travaux menés au Cameroun depuis plus de 4 ans ont permis la mise au point d'une technique d'élevage efficace de Sahlbergella singularis Hagl. Cette communication a pour objectif de présenter cette technique, d'évaluer sa productivité et de fournir quelques éléments de biologie de S. singularis obtenus par cette méthode. La technique présentée est originale par le fait qu'elle associe une phase de ponte et de développement embryonnaire sur des cacaoyers adultes en parcelle, a une phase de développement larvaire et de maturation sexuelle des adultes sur des organes coupes, en cellule climatique. Cette technique a permis la production d'environ 5000 larves pendant deux ans et 15 générations successives de mirides, à partir d'une cinquantaine d'individus prélèves sur le terrain. Le taux de fécondité moyen a été évalué a 14,5 larves par femelle. Un maximum de 79 larves par femelle a été relevé. Le taux de survie des larves en cellule climatiques était de 68,2%. Le taux d'accroissement de l'élevage, c'est-a-dire le nombre moyen d'adultes femelles produites par une femelle de la génération précédente a été estime a 5,8. Un schéma du cycle de développement presenté la durée moyenne des stades larvaires dans les conditions de l'élevage. La durée du développement complet d'une génération dans les c

Mots-clés : sahlbergella; cameroun; sahlbergella singularis

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