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Les bactéries symbiotiques associées à Acacia mangium, en populations naturelles et introduites, au Brésil

Perrineau M.M., Le Roux C., De Faria S.M., Galiana A., Duponnois R., Béna G., Prin Y.. 2010. In : Neuvièmes Rencontres plantes-bactéries, 18-22 janvier 2010, Aussois (France) : résumés. Paris : SFP, p. 27-27. Rencontres plantes-bactéries. 9, 2010-01-18/2010-01-22, Aussois (France).

Acacia mangium, légumineuse originaire d'Australie, a été introduit dans de nombreux pays tropicaux en particulier dans le cadre de plantations industrielles et de phytostabilisation. Sa productivité et son adaptabilité sont attribuées à sa capacité, assez exceptionnelle, d'établir des symbioses avec des bactéries fixatrices d'azote ainsi qu'avec des champignons mycorhiziens. Dans ce cadre, de nombreux essais de plantation ont été mis en place, en inoculation contrôlée avec des bactéries symbiotiques sélectionnées. En zone d'introduction, A. mangium s'associe spontanément à des souches locales souvent peu efficaces. En inoculation contrôlée, la persistance des inoculants n'est pas connue ainsi que leur impact sur la biodiversité locale, voire de possibles recombinaisons génétiques entre inoculées et locales. Afin de répondre à ces questions, au Brésil, une pépinière industrielle d'A. mangium et un site minier ont été étudiés, chacun avec et sans inoculation artificielle. Ainsi la diversité des souches spontanément nodulantes a été étudiée. Le Brésil interdisant l'utilisation d'inoculants étrangers, les souches sont donc originaires de légumineuses locales. Leur persistance sur A. mangium a été étudiée afin d'évaluer l'intérêt de ces pratiques. Pour cela, 66 souches renodulants A. mangium ont été séquencées sur trois gènes de ménage: glnB, recA et dnaK et un gène symbiotique: nodA. Ces analyses montrent qu'au Brésil, A. mangium est nodulé par des bactéries du genre Bradyrhizobium et Mesorhizobium. On observe également une nette séparation entre les souches issues des deux sites mais aussi entre parcelles inoculés et non-inoculés. Curieusement, les deux souches brésiliennes sélectionnées et inoculées ne semblent pas se maintenir quatre mois après inoculation, remettant en cause les pratiques locales d'inoculation. Enfin, la majorité des Mesorhizobium ont leur séquence du gène nodA, identique à 100%, ce qui pourrait correspondre au transfert d'un îlot symbiotique. (Tex

Mots-clés : acacia mangium; bradyrhizobium; symbiose; brésil; mesorhizobium

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