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Délimitation et identification des espèces végétales en Afrique centrale - apport des approches de génétique des populations et de phylogéographie

Hardy O.J., Dauby G., Doumenge C., Duminil J., Heuertz M., Koffi G., Lachenaud O., Ley A., Onana J.M., Parmentier I.. 2010. In : Projet IFORA colloque final de restitution : Colloque Les Iles forestières africaines : modèle d'une nouvelle approche de la dynamique de structuration de la biodiversité, Montpellier, France, 21 et 22 juin 2010. s.l. : s.n., 1 p.. Colloque Les Iles forestières africaines : modèle d'une nouvelle approche de la dynamique de structuration de la biodiversité, 2010-06-21/2010-06-22, Montpellier (France).

La délimitation des espèces végétales ainsi que leur identification sur le terrain est une difficulté récurrente dans les forêts tropicales humides. Bien que le choix des taxons pour nos études phylogéographiques reposait sur des espèces a priori sans problème taxonomique, il est rapidement apparu que nos données pouvaient, dans certains cas, remettre en question la taxonomie adoptée. Des éclaircissements sur la délimitation des espèces seront présentés pour les arbres des genres Carapa, Erythrophleum, Greenwayodendron et Santiria et les lianes du genre Haumania. Dans certains cas les marqueurs génétiques confirment la classification taxonomique et permettent d'identifier a posteriori des espèces difficiles à distinguer sur le terrain (Erythrophleum). D'autres cas suggèrent que la classification taxonomique ne reflète pas des espèces au sens biologique (Santiria, Greenwayodendron). Enfin, des cas d'incongruence entre génomes cytoplasmique et nucléaire mettent en évidence des phénomènes d'introgression et donc une spéciation inachevée. Ainsi, les séquences de gènes chloroplastiques ne sont pas toujours fiables pour délimiter ou identifier les espèces. Enfin, une analyse de barre-codes ADN basée sur le génome chloroplastique chez les espèces d'arbres d'un plot de 50ha à Korup (Cameroun) montre que seulement près de 60% des espèces et 80% des genres peuvent être identifiés par cette approche avec le gène rbcL. (Texte intégral)

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