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Croissance agricole, productivités et dépendance alimentaires des pays de l'UEMOA

Benoit-Cattin M., Dorin B.. 2011. In : UEMOA. Colloque sur les dynamiques de croissance au sein de l'Union économique et monétaire ouest africaine, Ougadougou, Burkina Faso, 12 et 13 juillet 2011. s.l. : s.n., 22 p.. Colloque sur les dynamiques de croissance au sein de l'Union économique et monétaire ouest africaines (UEMOA), 2011-07-12/2011-07-13, Ouagadougou (Burkina Faso).

Le rôle de l'agriculture dans les processus de croissance des économies peu avancées peut s'étudier à partir d'agrégats macro-économiques replaçant la croissance agricole dans la croissance globale. De façon complémentaire, de nombreux diagnostics sur la situation alimentaire et agricole de l'Afrique sub-saharienne s'appuient sur des études ponctuelles portant sur des pays et des produits au nombre limité. Pour brosser un tableau général d'évolution que la finesse de ces analyses ne permet pas d'établir, cet article propose un diagnostic basé sur des estimations en kilocalories de tous les volumes alimentaires produits, échangés et utilisés par les 8 pays de la région UEMOA entre les années 1961 et 2003. Ces estimations sont couplées avec d'autres (populations, actifs, surfaces) pour d'abord décrire les moteurs conduisant les pays à augmenter (ou non) au fil du temps la production de calories alimentaires par habitant. Ces moteurs, non indépendants les uns des autres, sont ceux de l'équation : Production/Habitant = (Actif agricole/Habitant) x (Hectare/Actif agricole) x (Production/Hectare), avec (Production/Hectare) x (Hectare/Actif agricole) = Production/Actif agricole. Ces relations tautologiques permettent d'évaluer sur une même base les montants et contributions des productivités agricoles partielles de la terre et du travail et, plus généralement, de caractériser des grands sentiers d'évolution à l'aide de classifications statistiques et représentations graphiques appropriées. Ces sentiers s'avèrent être aussi contrastés que diversifiés. Cette évolution de la production par habitant peut ensuite être confrontée à leurs disponibilités alimentaires obtenues après avoir ajouté à la production les importations nettes d'aliments, et défalqué des volumes réduisant cette disponibilité (semences, pertes...). Ceci permet en particulier d'observer une légère amélioration du disponible par habitant à l'échelle de la sous-région. Ce disponible demeure néanmoins très faible

Mots-clés : croissance de la population; consommation alimentaire; développement agricole; données de production; disponibilité alimentaire; union économique; commerce international; afrique occidentale; afrique au sud du sahara

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