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Le séquençage du génome de deux trypanosomatides de plantes - Phytomonas spp.- au secours d'une taxonomie dépassée

Dollet M., Noël B., Denoeud F., Porcel B., Sturm N.R., Marin C., Fabre S., Bastien P., Campbell D.A., Wincker P.. 2012. In : Attard Agnès (ed.), Barny Marie-Anne (ed.), Brisset Marie-Noelle (ed.), Cilas Christian (ed.), Dellagi Alia (ed.), Desprez-Loustau Marie-Laure (ed.), Expert Dominique (ed.), Fabre Frédéric (ed.), Fagard Mathilde (ed.), Fudal Isabelle (ed.), Genin Stéphane. 8e colloque de la Société Française de Phytopathologie, 5 au 8 juin 2012,Paris, France : Livre des résumés. Paris : SFP, p. 18-18. Congrès de la Société française de phytopathologie. 8, 2012-06-05/2012-06-08, Paris (France).

Plusieurs espèces de plantes laticifères sont parasitées au niveau des tubes laticifères, par des Trypanosomatidae. La question de leur pouvoir pathogène reste ouverte. Un nom de genre leur a été attribué arbitrairement: " Phytomonas", uniquement basée sur la nature de l'hôte. Or il a été montré que ces organismes se multipliaient dans les insectes qui les transmettaient. De plus, depuis les années 80, on sait que d'autres trypanosomatidés, jusque là considérés comme des " trypanosomatidés monoxéniques d'insectes "" (Crithidia, Herpetomonas, Leptomonas) peuvent être transmis par hétéroptères à des fruits de diverses familles, dont les solanacées (tomate). En Amérique latine et dans la Caraïbe, il existe des trypanosomatidés intraphlo èmiques spécifiquement associées à des dépérissements de palmiers (cocotier, palmier à huile, Arecaceae), de cultures horticoles (Alpinia purpurata, Zingiberaceae) et du caféier (Rubiaceae). Le genre arbitraire Phytomonas ne reflète donc pas la diversité des trypanosomatidés se multipliant dans des milieux aussi différents que le latex, la sève, la pulpe des fruits ou des graines, sur différents continents, et ne fait pas de différence entre les organismes pathogènes responsables de maladies aux graves conséquences économiques et ceux qui s'apparentent èa des symbiontes. Nous avons travaillée à la caractérisation de ces trypanosomatidés en utilisant divers marqueurs moléculaires comme le gène du Splice Leader RNA, l'ARN r 5S, les mini cercles d'ADN kinetoplastique et les ITS de l'opéron ribosomal. En tenant compte de ces résultats, en les associant aux données sérologiques et des iso enzymes et RAPD, nous pouvons conclure à l'existence de 10 "groupes" différents. Parmi ces groupes certains se démarquent très nettement. C'est le cas des trypanosomatidés intraphlo èmiques (" groupe H ""). Par leur localisation (tubes criblées du phloème), leur effet pathogène, leur endémisme en Amérique latine, leur culture in vitro, qui contrairement aux

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