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Amblyomma variegatum, cas d'une tique colonisatrice : phylogéographie au niveau mondial et structuration dans un territoire colonisé, Madagascar

Huber K., Jacquet S., Stachurski F., Vachiery N., Aprelon R., Martinez D.. 2011. In : Circulation des zoonoses et des parasitoses dans l'océan indien. Colloque Conjoint Parasitologie-Célébration Vet 2011, 9-11/11/2011 : résumés des communications. Antananarivo : Académie malgache, p. 16-16. Colloque Conjoint Parasitologie-Célébration Vet 2011, 2011-11-09/2011-11-11, Antananarive (Madagascar).

Amblyomma variegatum (Fabricius, 1794) est une tique dure de la famille des Ixodidae, vectrice d'Ehrlichia ruminantium, bactérie responsable de la cowdriose, une maladie des ruminants domestiques et sauvages sévissant en Afrique subsaharienne, à Madagascar et dans les Caraïbes. En Afrique, son berceau d'origine, l'espèce est présente en zone subsaharienne du Sénégal à l'Ethiopie, dans tous les pays d'Afrique de l'ouest et centrale et dans une grande partie de l'Afrique orientale. Dans l'Océan Indien, A. variegatum a été signalée pour la première fois à Madagascar en 1899, bien que son introduction soit probablement bien plus ancienne et contemporaine de l'importation des premiers zébus. Cette tique est également présente à La Réunion, sur l'île Maurice et aux Comores. A l'ouest du continent africain, cette tique a été décrite dans les îles du Cap Vert et dans les Caraïbes¹, là encore, elle a été introduite, avant le milieu du 18ème siècle, par du bétail infesté en provenance d'Afrique Les îles d'Antigua et de la Guadeloupe ont été les premières à être infestées. Depuis une cinquantaine d'années, cette tique a progressivement envahi presque la totalité des îles des Petites Antilles et même, pendant quelques années, Puerto Rico. Dans plusieurs de ces pays et régions, des tiques ont été collectées afin d'avoir une vue d'ensemble, tant au niveau génétique que démographique, des phénomènes qui ont conduit à la distribution et à la structuration actuelle des populations d'A. variegatum. L'étude devait aussi caractériser la structure génétique des populations d'A. variegatum et ainsi avoir une meilleure compréhension du mode de reproduction des tiques, de la taille des populations ainsi que du mode et de l'intensité de leur dispersion. Des approches de phylogéographie et de génétique des populations ont été menées à l'aide de marqueurs mitochondriaux et microsatellites. Deux types d'échantillonnages ont été réalisés : le premier couvrait l'ensemble de l'aire de répartition

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