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Des ressources végétales endémiques pour optimiser durablement les opérations de réhabilitation du couvert forestier en milieu méditerranéen et tropical : exemple des plantes facilitatrices vectrices de propagation des champignons mycorhiziens

Duponnois R., Ramanankierana H., Hafidi M., Baohanta R.H., Baudoin E., Thioulouse J., Sanguin H., Bâ A.M., Galiana A., Bally R., Lebrun M., Prin Y.. 2013. Comptes Rendus. Biologies, 336 (5-6) : p. 265-272. Colloque Panafricain sur "Science, Enseignement et Technologie pour le Développement de l'Afrique", 2012-10-30/2012-01-03, Dakar (Sénégal).

DOI: 10.1016/j.crvi.2013.04.015

La surexploitation des ressources naturelles, consécutive à un besoin accru en terres arables des populations locales, entraîne de graves dysfonctionnements dans le bio-fonctionnement du sol (carences minérales, stress salins, etc.). Ce dysfonctionnement, aggravé par les aléas climatiques (sécheresse), nécessite la mise en oeuvre de stratégies d'ingénierie écologique permettant une réhabilitation des milieux dégradés via la restauration de services écologiques essentiels. Les premiers symptômes du processus d'altération de la qualité des sols des milieux tropicaux et méditerranéens se traduisent par une altération de la structure de la strate épigée avec, en particulier, une paupérisation de la diversité et de l'abondance des espèces végétales. Cette dégradation est accompagnée par une fragilisation des sols et une augmentation de l'impact de l'érosion sur la couche superficielle, entraînant une baisse de la fertilité des sols au niveau de leurs caractéristiques physico-chimiques, mais aussi biologiques (par exemple, la microflore tellurique). Parmi les composantes microbiennes particulièrement sensibles à ces phénomènes d'érosion, les microorganismes symbiotiques (rhizobia, champignons mycorhiziens) sont connus pour être des composantes clés dans le fonctionnement des principaux cycles biogéochimiques telluriques (C, N et P). De nombreux travaux ont montré l'importance de la gestion de ces microorganismes symbiotiques dans les stratégies de réhabilitation et de revégétalisation des milieux dégradés, mais également pour améliorer la productivité des agro-systèmes. En particulier, la sélection de symbiotes et leur inoculation en masse dans le sol de plantation ou de culture ont été fortement encouragées au cours de ces dernières décennies. Ces inoculants étaient sélectionnés, non seulement pour leur impact sur la plante, mais également pour leur capacité à persister dans le sol, au détriment de la microflore résiduelle native. La performance de cette technique était

Mots-clés : organisme indigène; couvert; écosystème; agroécosystème; service; désertification; érosion; conservation des sols; fertilité du sol; biologie du sol; sécheresse; sol tropical; sol de région sèche; ressource naturelle; écologie; mycorhizé; reconstitution forestière; symbiose; forêt tempérée; forêt tropicale; zone méditerranéenne; zone tropicale; service environnemental

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