Comme d'autres filières agricoles, la filière canne à sucre cherche à utiliser des voies de protection alternative contre ses bioagresseurs, afin de produire mieux en regard du contexte économique, environnemental et sociétal d'aujourd'hui. L'objectif global est de réduire l'emploi des pesticides et de favoriser les solutions agro-écologiques, en particulier le biocontrôle. L'identification d'une méthode de lutte intégrée demande de concilier des connaissances concernant les pratiques culturales, le paysage, les bioagresseurs, les ennemis naturels et leurs interactions dans un environnement intensifié et simplifié (grands planteurs) ou composite par la présence d'une mosaïque de cultures et de végétation naturelle (petits planteurs). Pour résoudre cette problématique complexe et disposer d'un support de raisonnement, les connaissances expertes redevables de ce système ont été décrites sous la forme d'un réseau sémantique. Cet article présente la méthode utilisée et discute les premiers résultats.