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Apis mellifera unicolor (Latreille, 1804, Hymenoptera: Apidae) et Varroa destructor (Anderson and Trueman, 2000, Acari : Varroidae) à Madagascar : diversité génétique, impact et comportement hygiénique

Rasolofoarivao H.. 2014. Saint-Denis : Université de la Réunion, 168 p.. Thèse de doctorat -- Sciences. Biologie de populations, entomologie.

Madagascar figure parmi les cinq premiers pays " hot spots " prioritaires pour la conservation de la biodiversité mondiale et est désignée comme pays à vocation apicole, Apis mellifera unicolor est son abeille endémique. Les milieux isolés, tels que les îles sont fragiles et plus susceptibles aux invasions des espèces exotiques. Depuis 2010, V. destructor a été introduit à Madagascar et risque de modifier les équilibres biologiques aussi bien dans les ruches que dans le milieu naturel. Les objectifs de cette thèse étaient: i) d'étudier la diversité et la structure génétique de l'abeille A. m. unicolor et de l'acarien V. destructor à Madagascar, ii) d'évaluer l'impact de V. destructor sur les colonies d'abeille , ii) étudier le comportement hygiénique des colonies d'abeilles face au V. destructor . Nos résultats confirment que l'ensemble des échantillons collectés à Madagascar font partie de la lignée évolutive africaine, plus de 99% ont été identifiés comme A. m. unicolor. Malgré sa faible diversité nucléaire, les populations présentent une structuration génétique organisée en deux sous clusters correspondant à des régions géo graphiques. Un seul haplotype de V. destructor a été détecté, l'haplotype coréen (K1 - 1) qui est la lignée la plus répandue au monde et aussi présente en Afrique. Les études génétiques ont montré une proportion élevée de génotype homo zygote (69.5 %) et également un nombre élevé de MLG sur les Hauts Plateaux par rapport à la côte Est. La présence de MLG particulier sur les Hauts Plateaux conforte l'hypothèse de son introduction dans la capitale. La propagation de V. destructor à Madagascar est relativement lente en comparaison avec celles observées dans les pays africains. Sa dispersion reste encore confinée à certaines régions des Hauts Plateaux et de la côte Est. L'impact de l'ectoparasite est sévère, en un an, la perte des colonie s infestées est estimée à 60 %. En se basant sur le pourcentage des cellules nettoyées après 6 h de test de co

Mots-clés : apis mellifera; varroa; génétique des populations; variation génétique; dynamique des populations; apiculture; varroa destructor; madagascar

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