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Gestion agroécologique de Striga asiatica (L.) Kuntze à base de systèmes de culture riz-maïs dans le Moyen Ouest du Vakinankaratra

Randrianjafizanaka M.T.. 2019. Antananarivo : Université d'Antananarivo, 145 p.. Thèse de doctorat -- Biotechnologie.

Striga asiatica (L.) Kuntze est une plante hémiparasite des graminées, causant de sérieuses pertes de rendement des cultures de riz et de maïs en culture pluviale dans la région du Moyen Ouest du Vakinankaratra de moyenne altitude (800 à 1300 asl.). Différentes pratiques agroécologiques basées sur le modèle de l'Agriculture de Conservation (AC) ont été testées au champ sur quatre années pour évaluer leur potentiel de contrôle sur S. asiatica L. (Kuntze), véritable fléau des céréales cultivées et contrainte à l'extension des surfaces dans cette région. Dans le cadre de systèmes de culture en agroécologie basés sur des rotations biennales continues riz-maïs, trois systèmes en AC, ACNM (maïs associé au Mucuna et niébé), ACHR (maïs associé au haricot-riz) et ACST (maïs associé au Stylosanthes) ont été comparés avec un témoin en système conventionnel avec travail du sol sans légumineuse associée au maïs en interaction avec trois variétés de riz choisies pour leur degré décroissant de sensibilité au S. asiatica, respectivement B22, NERICA-9 et NERICA-4. Le dispositif de grande taille (1.6 ha) a permis de réaliser un suivi d'indicateurs sur la plante parasite, les plantes cultivées avec leurs biomasses en grain et paille, des analyses régulières de sol en surface, et ponctuellement des relevés des mauvaises herbes sur la parcelle, des estimations du potentiel d'érosion du sol. Ce dispositif expérimental s'est appuyé également sur une étude annuelle en champ avec une infestation artificielle de S. asiatica. Dans l'association avec les plantes de couverture, l'infestation de S. asiatica a été très faible de 5 à 8% respectivement dans les cultures du riz et du maïs avec ACST. Un retard de levée de S. asiatica de 7 à 10jours jours a été aussi remarqué avec la variété NERICA-4, et la densité de S. asiatica a été réduite en moyenne de 91% sur riz et de 60% sur le maïs (arrière-effet) par rapport au témoin B22. La quantité de graines de S. asiatica mesurée sur la profondeur 0-10

Mots-clés : striga asiatica; agroécologie; système de culture; agriculture de conservation; culture associée; plante parasite; madagascar

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